Dès le mois de septembre, une grève massive pourrait bien se profiler chez Transdev, à l’initiative d’une intersyndicale unie, rassemblant la CFDT, la CGT, FO et Sud Solidaire. La raison ? Une direction qui semble ne tenir aucunement compte des conditions de rémunération des salarié·es, tout en versant plus de 10 millions d’euros de dividendes aux actionnaires.
L’information nous est parvenue par un tract récupéré, dans la matinée du vendredi 7 juillet, à la gare routière de Beauvais (Oise). Selon l’intersyndicale, la direction aurait non seulement refusé le dialogue, mais aussi essayé, par des méthodes discutables, d’acheter la paix sociale, à coup de “primes déguisées” via le Comité social et économique (CSE) de l’entreprise.
“Depuis 4 ans, nous n’avons vu aucune prime Macron ni aucune autre forme de bonus, alors que nos salariés étaient en première ligne durant la pandémie de COVID-19”, peut-on lire, alors même que les salaires sont “à peine au-dessus du minimum conventionnel”.
Dans l’Oise, Transdev gère 2 secteurs du réseau interurbain du département ainsi que le réseau de la ville-préfecture de Beauvais.
Ce tract se veut être un message préventif des salarié·es envers leur direction. Ils et elles espèrent “un retour au dialogue et une répartition plus juste des bénéfices”.
La balle est donc dans le camp de la direction de Transdev.
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